1 mars 2006
On n’est jamais aussi malheureux qu’on croit.
Je suis triste, maussade, morose.
J’angoisse, je doute.
Je fatigue.
Je veux rester seul,
Qu’on me laisse.
Peu importe que je lasse.
Ils me trouvent anxieux et caractériel.
Ils me voient pénible et irritable
Ils regrettent mon pessimisme.
Pourtant, ils passent me voir, m’appellent, s’inquiètent.
Ils me parlent de moi,
de mon moral,
de mes relations,
de ma santé,
de mon travail,
de ma maison,
de ma vie,
de mon avenir, …
C’est important, c’est ce qui me préoccupe,
me taraude,
me questionne,
m’interpelle,
m’anime,
me fait vibrer,
et littéralement me passionne, ...
C’est simple, ce qui est important : c’est moi.
Cyrille.